ANGKOR n° 1

Siem Reap & temples Angkor Wat
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SIEM REAP : province occidentale au nord du Tonle Sap, abritant le site d'Angkor, où la riziculture et la pêche domine dans le paysage écnomique. La ville du même nom, à proximité des temples, possède un aéroport construit dans les années 1960 pour faciliter le tourisme, pari réussi ! La vannerie représente la principale activité artisanale.
Bus Siem Reap - Phnom Phenh : 7 $

TEMPLES D'ANGKOR : province de Siem Reap. D'après les chroniques, l'ambassadeur chinois Zhou Ta-Quan est arrivé à Angkor en août 1296. Il y est resté un an, notant dans son journal tous les secrets de l'Empire khmer. "Au centre du royaume se dresse une tour dorée... A l'est, il y a un pont doré gardé par deux lions d'or... Une vision prodigieuse...". Le souverain, traité comme un demi-dieu, vivait entouré de serviteurs, d'épouses et de concubines. Toute une foule de ministres, de généraux, de prêtres gouvernaient en son nom. L'Empire khmer avait déjà commencé à décliner, mais le témoignage de Zhou Ta-Quan (le seul disponible a dominé le Sud-Est asiatique du IXème siècle au XIVème siècle) décrit un univers en pleine floraison, dont l'art est sans équivalent au Moyen Age.
Officiellement, le 1er Européen à découvrir Angkor a été Henry Mouhot, qui a visité l'Indochine dans les années 1860. "L'un de ces temples (a-t-il affirmé à propos d'Angkor Vat) est plus grandiose que n'importe quel édifice laissé par les Grecs ou les Romains". En réalité, son Voyage à siam et dans le Cambodge a été publié une dizaine d'années après le récit tombé dans l'oubli du missionnaire Charles-Emile Bouillevaux. En outre, des voyageurs portugais avaient déjà atteint Angkor au XVIème siècle, la décrivant comme une ville entourée de murailles. Et, à l'époque où Mouhot l'a "déouvert", Angkor Vat abritait un millier de moines...
On a présenté des œuvres d'art khmer à l'Exposition universelle de Paris en 1878, et Angkor a rapidement suscité de nombreuses expéditions archéologiques françaises. En 1901, on a même fondé l'Ecole française d'Etrême-Orient, dont le principal objectif était d'étudier les monuments de l'Empire khmer. Très vite, les 1ers touristes aisés sont également arrivés d'Europe, et les pierres d'Angkor ont été convoitées par des collectionneurs sans scrupules, ainsi que par un jeune écrivain français entreprenant, André Malraux. En 1924, il s'embarque pour l'Extrême-Orient en quête d'aventures. Peu scrupuleux, il subtilise à Angkor plusieurs blocs sculptés du Banteay Srei, le "temple des Femmes", pour les revendre en France. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Il est arrêté pour contrebande d'antiquités et s'en sort uniquement parce que sa femme, rentrée en France, demande à des amis influents d'intervenir. Malraux tire de cette expérience un roman autobiographique, La Voie royale, publié en 1930. Ce sera son 1er succès littéraire.
Historiquement, l'installation des khmers dans la région date de 802 : le roi Jayavarman II établit alors sa capitale sur une colline, le Phnom Kulen, à 28 km au nord-est d'Angkor. Mais les Khmers ne commencent à construire les grands temples du secteur de Roluos qu'à la fin du IXème siècle : le Preah Ko, aux 6 tours de briques décorées de sculptures de grès et de reliefs en stuc, le Bakong, une pyramide flanquée de 8 tours et de sanctuaires mineurs, et le Lolei, érigé sur un îlot au centre d'un grand bassin. C'est l'architecture qui constitue l'intérêt majeur d'Angkor, mais il convient d'évoquer le système hydraulique remarquable et complexe de la la capitale khmère. Au cœur des 400 km² occupés aujourd'hui par les ruines, des 2 côtés de la citadelle d'Angkor Thom, se trouvaient les baray, les 2 grands bassins (de 8 km de longueur et plus de 2 km de largeur) vers lesquels on détournait l'eau des crues du lac voisin, le Tonlé Sap, qui servait ensuite à irriguer la riche plaine alluviale dans laquelle était bâtie la ville. Le pôle d'attraction d'Angkor est Angkor Vat, le magnifique temple édifié par Suryavarman II, qui régna de 1112 à 1152. Entouré d'un fossé de 190 m de largeur formant un gigantesque quadrilatère de 1,50 km sur 1,30 km, Angkor Vat est un immense temple-montagne en grès et en latérite (les 2 matériaux de prédilection des Khmers) comportant 3 niveaux. Aux angles du 2ème et 3ème étage, comme au centre de ce dernier, se dressent des tours surmontées de coupoles en pointe. Angkor Vat est un temple de pure inspiration hindouiste, comme l'attestent les merveilleux bas-reliefs ornant les 800 m du périmètre du temple central. En parcourant les couloirs, on rencontre au fur et à mesure une représentation de la bataille de Kurukshetra opposant les armées des Kaurava et des Pandava, tirée du Mahabharata, le poème épique hindou, et des scènes du Ramayana. Une paroi célèbre la geste de Suryanavarman II, représenté à dos d'éléphant en train de passer majestueusement entre les files de ses soldats ; une autre propose une vision de l'enfer et du paradis hindous. On peut voir enfin l'épisode du "barattage de la mer de lait", où 88 démons (les asura) et 92 dieux (les deva) barattent la mer pour extraire l'élixir d'immortalité. Mais l'architecture khmère atteint son apogée sous Jayavarman VII (1181-1201). C'est à lui que l'on doit Angkor Thom, ceint d'une muraille carrée de 8 m de hauteur et de 12 km de longueur. L'intérieur abrite un grand nombre d'édifices extraordinaires. A commencer par le Bayon, où le bouddhisme prend le pas sur l'hindouisme, avec les 216 gigantestques visages en pierre du souverain figuré assimilé au bodhisattva Avalokitesvara veillant sur le royaume dans toutes les directions. Sur les parois du Bayon également, de précieux bas-reliefs narrent la guerre menée par Jayavarman pour triompher des Chams, les ennemis historiques des Khmers, et illustrent la vie quotidienne d'Angkor. La citadelle abrite de nombreux temples de facture admirable, comme le Baphuon, le Preah Palilay, le Tep Pranam, mais surtout la terrasse du Roi lépreux (une plate-forme de 7 m de hauteur décorée de 5 niveaux de sculptures raffinées qui servait probablement de crématorium aux souverains khmers) et encore la terrasse des Eléphants, une longue tribune utilisée lors des revues militaires, ainsi nommée à cause des pachydermes qui ornent ses parois. Mais, parmi la centaine de temples d'Angkor, d'autres joyaux méritent d'être mentionnés, comme le Ta-Prohm, dont les pierres sont disjointes par les racines de kapokiers séculaires, le Preah Neak Pean, un singulier petit temple édifié sur un îlot, au centre d'un grand bassin, ou encore le Banteay Srei, ce temple des Femmes considéré comme le joyau de l'art khmer classique à cause de la délicatesse de ses sculptures et du raffinement de ses gravures. C'est sans doute pour cela qu'il avait attiré l'attention d'un esthète comme Malraux. Mais les temps n'ont pas vraiment changé depuis les années 1920. En 1992, en inscrivant Angkor sur la liste du patrimoine mondial, l'UNESCO a considéré que la capitale khmère figurait parmi les monuments en péril. Les Nations unies venaient à peine d'intervenir dans le pays après la guerre entre le Cambodge et le Vietnam, et les bandes armées étaient toujours présentes dans la région. Sans compter qu'une bonne partie de la zone avait été minée par les Khmers rouges de Pol Pot. Aujourd'hui, la situation politique s'est stabilisée mais les vols d'objets d'art restent préoccupants. Difficile à surveiller à cause de son étendue, le site est exposé à de fréquents vols de sculptures et de fragments d'une valeur inestimable, et les conditions de vie pénibles de la population cambodgienne ne contribuent pas à la sauvegarde des trésors d'Angkor. Ainsi, bien que plus de 7 000 statues aient été mises à l'abri dans des dépôts interdits au public, et remplacées par des copies modernes, chaque année, de précieux témoignages de la plus brillante civilisation du Sud-Est asiatique prennent le chemin de l'Occident.

Les deux ensembles les plus importants sont Angkor Wat ("la pagode de la ville ou la ville-pagode" en langue khmère), et Angkor Thom. Avec ses 5 tours en quinconce, ses galeries et ses bas-reliefs, Angkor Vat est le plus beau témoignage de l'art khmère. Il est suivi de près par le Bayon, composé d'un grand sanctuaire et de 54 quatre tours ornées de quatre imposants visages.
Au cœur de chaque complexe, il y a un temple-montagne aux cinq tours aériennes et ornées. Les lacs rectangulaires (réservoirs également nommés barais) et le réseau de canaux avaient surtout pour fonction de recréer une image sur terre de l'univers hindo-bouddhiste. Certaines effigies de Bouddha sont des portraits présumés de rois khmers.
L'ensemble architectural d'Angkor, construit entre le VIIIème et le XVIème siècle, est l'un des sites archéologiques les plus prestigieux du monde, avec les ruines de 700 temples disséminés dans la jungle. Les temples royaux (temples-montagnes) fondés sur des techniques de construction très tôt affinées, sont les plus réputées.
Rien n'a épargné Angkor : la végétation de lianes, de banians et de fromagers qui enserrent ses pierres, les combats, les pillages, les destructions dont les khmers rouges se sont rendus responsables. Mais le site a échappé à l'irréparable, entre autres grâce à l'Ecole française d'Extrême-Orient et à l'UNESCO (1992), qui a entrepris une action de sauvegarde du site.
Suite aux conflits successifs, les temples d'Angkor furent fermés aux visiteurs en 1975. Suivirent des études et des restauations des sites, et l'arrivée du tourisme international.
Tortues farcies
Fruits et légumes
Enfants
Vendeurs ambulants
Insectes grillés
Etapes en bus entre Phnom Penh et Siem Reap : tortues farcies, fruits et légumes, enfants et vendeurs ambulants, insectes grillés
Vendeuse de fruits
Vendeuse insectes grillés
Tricycle à moteur
Vendeuse de vannerie
Autour de Siem Reap
Vendeuses de fruits et insectes grillés
Tricyle à moteur
Vendeuse de vannerie
Autour de Siem Reap
Autour de Siem Reap
Transport polyvalent
Siem Reap centre
Spectacle : orphelinat
Transports 2 roues dans et autour de Siem Reap
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Spectacle : orphelinat
ANGKOR WAT : censé être invulnérable, le temple a servi de refuge à la population de Siem Reap lorsque la guerre démarra en 1970. Commencée au XIIème siècle, juste avant celle de Notre-Dame de Paris, la construction a duré 37 ans. Ce temple-montagne est entièrement dédié à Vishnou, dieu suprême de l'hindouisme, symbolisé par la tour centrale (le phallus est un attribut divin). D'ailleurs, tout est symbolique à Angkor Wat : les murs d'enceinte (1 025 m sur 800 m) représentent la chaîne de montagnes sur laquelle repose le mont Méru, centre de l'univers pour les hindous. Et le temple figure lui-même ce mont, en même temps que le centre de la capitale et du royaume. Voilà pourquoi le roi bâtisseur d'Angkor Wat, Suryavarman II, déclara son œuvre "temple d'Etat". Il divinisait du même coup sa fonction, en s'apparentant à Vishnou.
Le temple est orienté à l'ouest (entrée principale). Il forme un rectangle de 1,5 km sur 1,3 km. Autour de l'enceinte extérieure, des douves larges de 190 m et profondes de 2 à 3 m étaient probablement infestées de crocodiles autrefois. Un pont superbe, couvert d'une chaussée de grès longue de 200 m, les franchit. Dans l'axe du pont, une fois passé l'enceinte, on s'engage sur une autre chaussée, longe de 475 m et large de 9,50 m, qui mène au temple central. Sur les côtés, deux balustrades de pierre représentant chacune un naga, serpent géant à 7 têtes, roi des animaux marins et gardien des richesses de la terre.
Tuk tuk journée (2 pax) A/R journée Angkor Wat ; Angkor Thom ; Bayon ; Ta Prohm : 12 $
Entrée 2 ou 3 jours Temples Angkor : 40 $
Douves et porte principale
Angkor Wat : porte entrée principale
Chaussée intérieure
Chaussée intérieure
Portique ouest
Douves et entrée principale Ouest & chaussée de 200 m
Chaussée Ouest intérieure longue de 350 m
Façade Ouest extérieure
Chaussée intérieure de 350 m
Porte Eléphants à gauche
Tour et galerie ouest externe
Porte de Vishnu
Entrée interne principale
Fenêtre à colonnes
Façade Ouest intérieure
Tour et galerie Ouest extérieure
Porte de Vishnu
Entrée interne principale
Fenêtre à colonnes
STATUE DE VISHNOU : une statue haute de 3,25 m et taillée dans un seul bloc de grès, se tient dans la tour à droite. Les 8 bras de la divinité brandissent une massue, une lance, un disque, une conque et d'autres objets. Les mèches de cheveux déposées à ses pieds sont des offrandes laissées par des fiancés ou des fidèles en remerciement d'un vœu exaucé.
Statue de Vishnou
Statue de Vishnu
Statue de Vishnu
Galerie externe et bas-reliefs
Galerie du sanctuaire
Statue de Vishnu dans la façade Ouest
SGaleries externes et bas-reliefs du sanctuaire
Vue vers entrée ouest
Bibliothèque
Bibliothèque
Bibliothèque
Vue vers façade Ouest
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Bibliothèques Ouest
Bas-relief : Apsaras
Bas-relief : Apsaras
Cambodgiennes
Cambodgiennes : costumes traditionnels
Cambodgiens
Bas-relief : Apsaras
Cambodgiennes en costumes traditionnels : "perles d'Asie"
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