SAINT-PETERSBOURG n° 1

autour de la Perspective Nevski...
Accueil
Portail des Pays
Galerie Photos
Infos utiles : Russie

Contacts locaux : Russie

Cuisine & Cocktail : Russie
SAINT-PÉTERSBOURG : ancienne capitale de la Russie (de 1712 à 1917). Rebaptisée Petrograd en 1914 sous l'influence des Allemands, puis Leningrad en 1924 en hommage à la mort de Lénine, et redevient St Pétersbourg en 1991.
2ème ville du pays après Moscou et 1er port maritime et fluvial, au fond du golfe de Finlande, un nœud ferroviaire important, relié par canaux à la Volga et à la mer Blanche. Bâtie sur la Neva et sur des dizaines d'îlots ou de canaux propices à une découverte en bateau des façades baroques des palais, qui font la particularité et la célébrité de la ville. Il est un moment de l'année, en juin, où St-Pétersbourg devient encore plus belle, quand les jours s'allongent à un point tel que le crépuscule ressemble à l'aube, les nuits étant alors dites "blanches" et faisant l'objet d'un festival avec force ballets et concerts.
C'est aussi un grand foyer intellectuel et artistique, siège d'académies et d'instituts (université Jdanov). Le théâtre Kirov est célèbre pour ses ballets et ses opéras. Le musée de l'Ermitage, l'un des plus importants musées de peintures du monde, conserve des œuvres de Léonard de Vinci, du Greco, de Rubens, de Poussin, de Chardin, de Rembrandt et de Picasso. St Pétersbourg, surnonmmée parfois la Venise du Nord, est l'un des plus riches centres touristiques de la Russie. Elle fut fondée en 1703 par Pierre le Grand qui avait choisi d'en faire la vitrine de la puissante Russie tsariste. Elle fut construite par des architectes étrangers selon un plan conçu par le Français Alexandre Leblond. Ses grandes avenues (dont la célèbre perspective Nevski, la principale artère commerçante), ses parcs et ses jardins se parent de palais et de monuments baroques ou néoclassiques soigneusement restaurés, peints de couleurs pastel ou surmontés de coupoles et de bulbes dorés. Parmi les édifices les plus remarquables figurent l'Amirauté, les palais d'Hiver (résidence des tsars), Anichkov (résidence d'Alexandre III), Vorontsov, le palais de marbre, les cathédrales Saint-Alexandre Nevski, Notre-Dame-de-Kazan et Saint-Isaac. La forteresse Pierre-et-Paul, érigée en 1703 pour défendre la ville contre les Suédois, contient la collégiale où se faisaient inhumer les Romanov et abrite une prison dont Dostoïevski, Bakounine, Gorki connurent les cachots. St Pétersbourg fut la ville des tsars pendant plus de deux siècles, mais aussi la ville de la Révolution soviétique, du dimanche rouge de 1905, de février et octobre 1917. Elle connut pendant la Seconde Guerre mondiale les heures les plus sombres de son histoire : près de 650 000 habitants périrent de froid et de faim au cours du siège mené pendant 900 jours par les troupes allemandes et finnoises, de septembre 1941 à janvier 1944

PERSPECTIVE NEVSKI : en quelque sorte les Champs Elysées de Saint-Pétersbourg que l'on doit à Pierre le Grand, qui inventa ce néologisme pour désigner cette large artère dont la vue était particulièrement dégagée. Cet axe de 4,5 km devait relier l'Amirauté à la la laure Alexandre-Nevski (monastère). Son tracé rectiligne devait être réalisé d'un côté par les soldats et de l'autre par les moines. Malheureusement, on s'aperçut trop tard qu'un ou deux tracés ne rejoignait pas l'autre. On décida donc de créer la place de l'actuelle gare de Moscou pour relier les deux tronçons tout en "trichant" un peu.

PLACE OSTROVSKI : une des places les plus importantes de la ville avec la place des Arts et la place du Théâtre. Au centre du square, immense statue de Catherine II, réalisée bien après sa mort, sous le règne d'Alexandre II par Mikhaïl Mikhiechine. On y voit la tsarine en robe d'apparat, tenant le sceptre de l'Empire. Piédestral en forme de cloche, qui accueille des personnages illustres qui furent parmi ses proches (tous étaient ses amants !). Le jardin autour fut dessiné par Carlo Rossi. Derrière, le théâtre et l'ensemble Alexandra.

GOSTINY DVOR : l'idée d'une galerie marchande est née sous Pierre le Grand. Vu le froid, c'est la "cour du commerce des marchands". Refaite au début du XIXème siècle, avec ses deux rangées d'arcades superposées, son pourtour fait près de 1 km. C'est une des plus grandes galeries du monde.

DOUMA : tour rose de l'ancienne Douma qui permettait de surveiller les départs de feu.
Bâtisse néoclassique
Palais Stroganov
Place Ostrovski
Gostiny Dvor et Douma
Immeuble Singer
Bâtisse néoclassique
Palais Stroganov
Place Ostrovski
Gostiny Dvor et Douma
Immeuble Singer
BÂTIMENT SINGER : bâtiment de la société Singer, le plus renommé de la perspective Nevski, fut édifié au début du XXème siècle. En 1919, une librairie a été ouverte et fermée récemment pour laisser place à des bureaux. Observer la tourelle au sommet, surmontée d'un globe. C'est le seul subterfuge que trouva Singer pour contourner la règle qui voulait qu'aucun édifice ne dépassât le palais d'Hiver en hauteur.

ÉGLISE ARMÉNIENNE SAINTE-CATHERINE : une des deux seules églises catholiques de la ville. Mélange de baroque et de néoclassique.
Bâtiment Singer
Magasin Elisseïev - 1903
Eglise arménienne
Splendeur Armée rouge
Splendeur Armée rouge
Bâtiment Singer
Magasin Elisseïev - 1903
Eglise arménienne
Splendeur de l'Armée rouge
AMIRAUTÉ : créée par Pierre le Grand dès 1704, c'était pour lui, avec la fortification Pierre-et-Paul et le port, le 3ème pôle névralgique de la ville. Cette véritable forteresse abritant l'Ecole navale était entourée de canaux, ce qui permettait d'apporter le bois pour la construction des bateaux. D'abord construite en bois, elle a néanmoins toujours possédé sa haute flèche de 72 mètres de haut, qui en fait l'un des points culminant de la ville. La caravelle qui orne la flèche dorée est devenu le symbole de Saint-Pétersbourg.
Fontaine Amirauté
Amirauté
Amirauté
Sculpture humaine
Place du palais
Fontaine de l'Amirauté face à la ville, l'Amirauté face à la Neva
Sculpture humaine
Place du palais
PLACE DU PALAIS ET LE PALAIS D'HIVER (complément d'infos sur l'Ermitage page n° 2) : la plus grand esplanade de la ville qui rassemble le Palais d'Hiver et les bâtiments des ministères est bordée par l'ancien Etat-Major. Au centre de la place, on remarque la colonne Alexandre, construite pour commémorer la victoire de la Russie sur la France en 1812. On devine la coupole à bulbe doré de la chapelle, enserrée dans les bâtiments du palais d'Hiver.
Place du palais, colonne Alexandre et palais d
Place du palais et Ermitage
Place du Palais et Ermitage
Ermitage
Ermitage
Place du palais, colonne Alexandre et palais d'Hiver
COLONNE ALEXANDRE : haute de 48 m, en granit monolithique de Carélie, réalisée par le même architecte français de la cathédrale St-Isaac (Auguste de Montferrand), et coiffée par un archange qui porte la croix. Son visage serait celui d'Alexandre 1er lui-même. La colonne fut élevée en 1830 sur ordre de Nicolas 1er pour commémorer son prédécesseur qui créa la Sainte Union. Le socle présente des hauts-reliefs glorifiant les grands moments de sa vie (surtout guerriers, les moments...). Rappellons qu'Alexandre 1er créa la Sainte Union contre Napoléon. Il est à noter que la plupart des ensembles sculpturaux de la ville ont été réalisés pour rendre hommage aux tsars précédents.

NOUVEL ERMITAGE : fait partie du musée de l’Ermitage; C’est le premier bâtiment en Russie construit (1842-1851) dès l’origine pour servir de musée. Son portique d’entrée (rue des Millionnaires, parallèle à la Néva) ) avec ses dix atlantes géants en granite est célèbre dans l’Europe entière, œuvre du sculpteur Alexandre Terebeniov, inspiré du temple d’Agrigente, d’après les dessins de Klentze.
Place du palais
Colonne Alexandre
Colonne Alexandre
Nouvel Ermitage et ses atlantes
Nouvel Ermitage et ses atlantes
Place du palais
Colonne Alexandre
Nouvel Ermitage et ses atlantes
HÉMICYCLE : bâtiment qui ferme la place au sud fut dessiné par Carlo Rossi au XIXème siècle et s'étire sur 500 m. Il abritait l'état-major de l'Empire russe au temps des tsars. L'arche centrale, monumentale, est coiffée par une Victoire sur son char, élevée après les guerres napoléoniennes (1824). On y voit Athena Nike, déesse grecque des Victoires, diriger six chevaux, symbole de l'Empire russe en main. On remarque la concentration des symboles du pouvoir sur et autour de cette place : le palais d'Hiver (résidence de l'exécutif et du pouvoir culturel), l'état-major (bras armé du pouvoir), l'Amirauté (importance de la marine de guerre) et, un peu au centre de la place, la colonne Alexandre.

ÉGLISE DE LA TRINITÉ : créée en l'honneur du régiment Izmaïlov à la demande d'Elizabeth 1ère. C'est Stassov qui s'y colla, celui qui réalisa les salles d'apparat du palais d'Hiver après le grand incendie, dans un style néoclassique.
Hémicycle état-major
Entrée du musée Ermitage
Entrée du musée Ermitage
Eglise de la Trinité
Eglise de la Trinité
L'Hémicycle de l'état-major
Entrée du musée de l'Ermitage avec l'aigle bicéphale
Eglise de la Trinité
ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-KAZAN : une église orthodoxe vouée à l'icône de Notre-Dame de Kazan représente une des plus grandes cathédrales de la Russie. Cathédrale de 111 m de long, un délire de tsar, celui de Paul 1er qui décida la construction en 1801 et achevée 10 ans après sous Alexandre 1er, en l’honneur de la "Mère de Dieu" censée avoir des pouvoirs miraculeux. L’importance que prit l’icône dans l’histoire est plus politique et militaire que religieux
Eglise Notre-Dame-de-Kazan
Eglise Notre-Dame-de-Kazan
Eglise Notre-Dame-de-Kazan
Eglise Notre-Dame-de-Kazan sous bonne garde
Eglise Notre-Dame-de-Kazan sous bonne garde
.
Haut de Page