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AREQUIPA
:
orgue
de la cathédrale
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CUY
:
cochon d'Inde, plat de luxe, très
populaire le dimanche, différemment préparé
selon les régions : grillé ou encore confit
à Arequipa, al horno (farci et cuit au four à
Cuzco). Reste que c'est gras et qu'il n'y a pas grand chose
à manger...
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PLAN
OASIS HUACACHINA
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CARTE
LIGNES DE NAZCA
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LIMA : 8 472 935 habitants
dans l'agglomération (2007). Capitale du pays, sur la rive
sud du rio Rimac, à proximité du Pacifique, à
une douzaine de kilomètres du port d'El Callao qui fait
partie de son agglomération. La ville occupe une oasis
bénéficiant d'un climat humide, sur une côte
désertique. Elle fut fondée en janvier 1535 par
Pizarro sous le nom de Ciudad de Los Reyes. Capitale de la vice-royauté
du Pérou en 1543, siège d'un archevêché
et d'une université (université de San Marcos, fondée
en 1551, la première du Nouveau Monde), Lima fut jusqu'au
XVIIIème siècle, la base principale de l'Espagne
en Amérique du Sud, le centre de toutes ses possessions
dans le continent. Sa prééminence, après
l'indépendance (1821), ne s'exerça plus que sur
le territoire de l'actuel Pérou. La ville regroupe aujourd'hui
plus d'un quart de la population du pays et l'essentiel de ses
activités administratives, économiques et intellectuelles.
C'est la cinquième ville d'Amérique du Sud par sa
taille. Bien qu'éprouvée plusieurs fois par des
tremblements de terre, notamment par celui d'octobre 1746, elle
présente un bel ensemble de monuments des XVII et XVIIIème
siècles : la cathédrale, les églises Jesus
Maria y José, de la Merced, de San Francisco, le palais
Torre Tagle, musée national d'anthropologie et d'archéologie,
musée Oro del Peru.
L'actuelle capitale, fut fondée par Pizarro pour servir
de base au regroupement des trésors du pays, et le port
de Callao, 13 km au nord ouest, accueillit les galions chargés
de le les transporter en Espagne. Son architecture coloniale (maisons
aux balcons de bois), sa cathédrale baroque, son église
San Francisco (azulejos et catacombes), son Musée archéologique
et son musée de l'Or donnnet toute sa valeur touristique
au centre historique de Lima.
ICA
: chef-lieu
du département du même nom, à 273 km au sud
est de Lima comptant une université. Le département
d'Ica (21 250 km²) s'étend entre les Andes et le Pacifique
; l'agriculture s'y est développée grâce aux
travaux d'irrigation. Culture du coton, capitale viticole du Pérou
(vin et eau-de-vie réputés) et offre la possibilité
de visiter l'un ou l'autre domaine (dégustation de vin
et de Pisco réputés). Vestiges précolombiens
à Paracas, Nazca et Tambo Colorado.
INCA KOLA :
le soda national jaune fluo au goût de bubble-gum, est plus
consommé au Pérou que le Coca-Cola, un vrai record
dont les Péruviens ne sont pas peu fiers. Il est extrait
à l'origine d'une plante que l'on peut boire encore aujourd'hui
en infusion : l'Herba Luisa, sorte de verveine, pas mauvaise du
tout.
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Boissons
péruviennes dont l'Inka Kola
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Bus
dans Lima
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Corniche
de Lima
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Quartier
Barranco
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LA RÉGIION CÔTIÈRE
: s'étire sur 2 000 km, large de 200 km au nord
et de seulement 40 km au sud, c'est une bande désertique
et rocailleuse coincée entre l'océan Pacifique et
les contreforts de la cordillière des Andes (11 % de la
surface du Pérou). Elle est coupée par endroits
de rivières descendant des Andes, dont les vallées
dessinent de véritables oasis. Les températures
y sont élevées, notamment à l'extrême
nord du pays (où l'ont trouve d'ailleurs des stations balnéaires),
Le courant froid de Humboldt, né près de l'Antarctique,
remonte le long des côtes péruviennes, décourageant
toute baignade. La température (environ 15° C) est
la raison pour laquelle la côte est un gigantesque désert
: au contact de l'eau froide, les masses d'air se refroidissent
et se stabilisent, empêchant les pluies de se former. Une
partie de la côte péruvienne (Lima en particulier),
est plongée de mai à octobre dans la Garùa,
un brouillard humide et persistant.
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La
région côtière désertique de Lima à
Ica
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Huacachina
et ses dunes de sable
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HUACACHINA : à
4 ou 5 km au sud ouest d'Ica (10 mn en taxi pour 6 ou 8 Soles),
une oasis autour d'un mini lac (assez pollué) dans un désert.
Véritables dunes comme au Sahara. C'est si spécial
dans cette partie du monde qu'on en retrouve la photo au verso
des billets de 50 Soles. Les deux activités à faire
sont le tour en buggy (pilotes professionnels) sur les dunes,
et, comme celles-ci sont franchement hautes, on peut aussi surfer
sur le sable en louant une planche, d'autant que la vue, une fois
en haut, est assez incroyable. Si vous faîtes le tour en
buggy, vous pourrez surfer sans avoir à remonter la dune
à pied au moins une fois. Pour info, c'est la dune de sable
du Cerro Blanco dans les environs de Nazca (photo ci-dessous)
qui est la plus haute du monde (sit de sandboard également).
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Oasis
de Huacachina
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Dunes
de sable
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Surf
des sables ou Sandboard
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Dunes
de sable de Huacachina
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Dunes
de sable de Huacachina
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Buggy
sur les dunes de sable de Huacachina
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Dunes
de sable de Huacachina
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Dunes
de sable de Huacachina
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Transport
improbable
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Dunes
du Cerro Blanco
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Rocher
"tête d'Inca"
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Tour
d'observation de Nazca
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NAZCA
: département de Cuzco, le long
des déserts qui bordent les côtes méridionales
du Pérou, se trouvent les vestiges d'anciens systèmes
d'irrigation installés par les populations locales. Paul
Kosok, spécialiste de l'Amérique latine précolombienne,
les étudiait lorsque, dans la vallée du rio Nazca,
il découvrit sur le sol le dessin d'un gigantesque oiseau
mesurant plus de 30 m de longueur. On était en 1941 et
il semblait que l'image avait été tracée
pour être visible d'en haut. Kosok s'informa auprès
de ses collègues de l'université de Lima et apprit
qu'il existait plusieurs figures géométriques de
ce genre. 3 ans auparavant, un scientifique péruvien avait
déjà publié un article à ce sujet
: selon lui, ces dessins étaient des images culturelles
appartenant à une civilisation précolombienne inconnue.
Jusque-là, ces figures avait été pratiquement
ignorées, si l'on excepte quelques maigres notes laissées
par des chroniqueurs espagnols vers 1600 et les observations esquissées
par l'archéologue Julio Tello en 1926. Après une
reconnaissance aérienne, qui lui permit de repérer
de nombreux dessins, Kosok en vint à l'idée que
ces dessins avaient un rapport avec d'anciens repères astronomiques.
Il fit part de son interprétation à la mathématicienne
et astronome allemande Maria Reiche, qui vivait à Lima.
A la suite de quoi, Maria Reiche se consacra pendant 40 ans à
l'étude des lignes de Nazca. Ses travaux permirent, entre
autres, de faire la lumière sur l'âge et les auteurs
des dessins, et de proposer une hypothèse plausible quant
à leur fonction. A plus d'un demi-siècle de là,
sur la pampa Colorada (ou pampa de Jumana), le haut plateau qui
domine la vallée du rio Nazca, on a repéré
une trentaine de dessins sur une surface de 500 km². Certains,
figuratifs, représentent des hommes, des animaux, ou des
plantes stylisés. Les plus connus sont des images d'oiseaux,
un singe, une orque, une araignée. Mais il y a aussi des
figures géométriques, en particulier des trapèzes
et des rectangles longs de plusieurs km, apparemment dénuées
de signification. La technique employée pour les réaliser
est simple : leurs auteurs ont enlevé, par tri, les pierres
brunâtres qui recouvrent la surface désertique de
la pampa mettant ainsi au jour les pierres plus claires du dessous.
Ce qui n'enlève rien ni à leur habilité ni
à l'énergie qu'ils durent déployer pour tracer
ces immenses figures. En effet, étant donné qu'il
n'existe aucune preuve de l'utilisation d'animaux de trait, on
peut penser que le travail a été entièrement
exécuté à la main. Au cours des années,
les hypothèses les plus hasardeuses ont été
avancées (y compris celle de visiteurs extraterrestres,
à cause de la vague ressemblance entre les géoglyphes
et des pistes d'aéroports, ou celle de très anciennes
civilisations possédant des technologies très avancées).
Mais les dessins de Nazca ne doivent rien au mystère. Les
lignes de la pampa de Jumana (dont on rencontre de nombreux autres
exemples, plus au nord, le long des côtes péruviennes)
ont leur origine dans ce que l'on a appelé la "civilisation
de Nazca", une culture précolombienne qui se développa
entre le IIème siècle avant J-C et le VIème
siècle après J-C, comme le démontre la vaisselle
retrouvée dans des endroits plus cléments de la
région, où vivaient sans doute les auteurs des figures.
On a d'ailleurs découvert d'autres fragments de vaisselle,
à proximité également du rio Nazca, dont
certains avec des motifs presque identiques à certaines
figures. Le travail de Maria Reiche a confirmé que ces
figures avaient un rôle dans l'établissement des
périodes du calendrier, en permettant d'observer les solstices
et la succession des saisons. Grâce au climat aride de la
pampa de Jumana et à l'absence d'érosion sur le
sol, les lignes de Nazca sont arrivées jusqu'à nous
en parfait état.
Aujourd'hui, spécialistes et touristes survolent ces (100
$ environ les 30 mn + 25 Soles de taxe aéroport). Nazca
est également connue pour la production de Pisco, liqueur
de raisin destinée à la consommation des esclaves
et de la population locale. Accès à l'observatoire
de la tour métallique au bord de la panaméricaine
: 5 Soles. Bus Lima - Nazca avec les Cies Flores ou Cruz del Sur.
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Panamericaine
sud : Nazca
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Vue
de l'observatoire métallique, lignes de Nazca (géoglyphes)
: mains et arbre
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Site
de Cantalloc
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CANAUX ET AQUEDUC DE CANTALLOC :
un aqueduc en partie souterrain (comme il en existe beaucoup
d'autres dans la région, la pluie étant rare à
Nazca), jalonné de "puits" en spirale qui permettent
d'accéder à l'eau. Le ticket permet néanmoins
de visiter aussi les Ruines incas de Paredones, au tout début
de la route de Cuzco (et donc avant l'aqueduc, venant de Nazca).
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Site
de Cantalloc
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Canaux
et aqueduc de Cantalloc
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Alpaga
de compagnie
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Arequipa
et Misti enneigée
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AREQUIPA : département
du Sud, partagé entre la cordilière des Andes et
une plaine fertile dont la population est à plus de 40
% indienne. La ville est située à plus de 2 353
mètres d'altitude. Deuxième ville du pays, située
au pied dune impressionnante chaîne de volcans tutélaires
dont le Mont Misti qui culmine à plus de 5 800 m, un ensoleillement
exceptionnel (300 jours annuels) et une gastronomie parmi les
plus riches du Pérou, il sera très plaisant de découvrir
les trésors architecturaux et naturels, notamment à
travers les étroites ruelles coloniales du centre ville.
Le centre historique est classé au Patrimoine mondial par
l'Unesco en l'an 2000. Arequipa doit son nom à sa situation
: elle était, pour ses premiers habitants aymaras, "l'endroit
derrière la montagne pointue"... Une proximité
qui lui a valu de connaître de nombreux tremblements de
terre (le dernier en 2001). C'est pourquoi les monuments possèdent
souvent des murs aussi épais.
La capitale du même nom, au cur d'une oasis isolée,
fut une cité inca, prise par les Espagnols, qui la refondèrent
le 15 août 1540, sous le nom de Villa Hermosa de Asuncion
; cependant, son nom inca prévalut et lui resta. Elle est
aussi appelée la "Ville Blanche", du fait de
ses bâtiments de pierre volcanique blanche (dont le couvent
de Santa Catalina) appelé sillar. Visiter la Place des
Armes, bordée darcades, dont tous les bâtiments
qui lentourent sont construits en Tuf de lave. Entrer dans
le cloître de la "Compania", une des plus anciennes
églises jésuites de la ville, datant de 1 739. Découvrir
le Couvent de Santa Catalina, construit au XVI° siècle,
véritable ville religieuse aux couleurs vives et aujourdhui
totalement intégrée dans le tissu urbain dArequipa.
Le monastère couvre une surface de 20 000 m², qui
hébergea jusquen 1 970, près de 500 religieuses
qui vivaient coupées du monde extérieur. Aujourdhui
ouvert au public, les religieuses nen occupent quune
petite partie respectant encore la vie de cloître.
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Arequipa
& plaza de Armas : cathédrale, procession religieuse
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Eglise
Compania : XVIIème s
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Casa
del Moral : XVIIIème
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