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CABANACONDE : le village de
Cabanaconde appartient au département de Arequipa, province
de Caylloma, qui s'élève à 3278 m (plus haut
qu’Arequipa, 2300 m) sur la rive gauche de la rivière
de Colca au-dessus du canyon du même nom. Ce petit bourg
de 3 000 habitants est situé à 56 km à l'ouest
de Chivay, où la plupart des agences font halte. Cabanaconde
est plus agréable, avec une jolie église coloniale
(1784) et il y fait un peu moins froid la nuit. En plus, c'est
ici que partent les principaux sentiers de randonnée vers
le fond du canyon. Cabanaconde est un des derniers villages de
la Vallée de Colca et un des endroits les moins visités
par les touristes, pourtant les paysages sont à couper
le souffle, des terrasses pré-incas... Les activités
principales sont l’agriculture (maïs, quinoa, pomme
de terre, orge et haricot) et l’élevage de bétail.
Son produit vedette que les terrasses abritent est le précieux
maïs "Cabanita". La récolte se fait entre
les mois de décembre et mars, pendant la saison des pluies.
Les habitants usent avec fierté leurs habits traditionnels,
pleinement ornés de couleurs vives et de figures reflétant
la nature du secteur, tels des colibris, des fleurs, des condors...
TRANSPORTS AREQUIPA - CABANACONDE :
pour 35 Soles, le minibus touristique Aliberry offre ce service
en 5h de route magnifique en partant d'Arequipa vers 3h30 (du
matin). Il ne prend que les voyageurs qui dorment dans les auberges
touristiques du centre ville historique. Il arrive vers 10h30
(du matin) à Cabanaconde en marquant deux arrêts
: le 1er à Chivay pour payer le billet touristique (70
Soles) pour l'entrée (valide 7 jours) dans le canyon de
Colca géré par les communautés. Ce bus repart
vers Arequipa à 10h30, directement vers les sources d’eau
chaudes de Chivay avec temps pour déjeuner. À 15h00
il atteint le point le plus élevé en altitude (Patapampa)
et arrive à Arequipa aux alentours de 18h00.
TRANSPORTS AREQUIPA (terminal terrestre)
- CABANACONDE EN BUS PUBLICS : 15 Soles, lors des fêtes
et de la saison haute, il est recommandé d’acheter
les billets
TRANSPORTS CABANACONDE - CHIVAY EN BUS PUBLICS
: 3 bus par jour avec compagnie Reyna ; autres compagnies
(7 autres bus par jour) ; Turismo Clave (6H30)
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Le
village de Cabanaconde et son décor
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Ruelle
: départ de la rando
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Scènes
de vie rurale à Cabanaconde
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ART TEXTILE : les tissus
rayés et bariolés d'aguayo, communs au Pérou
et à la Bolivie, servent aux cholas (femmes en costume
traditionnel) pour transporter leurs bébés ou la
marchandise à écouler sur les marchés. Ces
deux pays ont depuis des millénaires développé
une forme d'expression qui allie art de vivre. Les vêtements
des Quechuas et Aymaras des Andes cachent un langage artistique
qui exprime souvent la façon dont le monde est représenté
par chaque communauté et, à fortiori, par chaque
habitant des centaines de vallées et villages cachés
dans la montagne. L'art textile a fait sont apparition avec les
grandes civilisations des Andes il y a 3 000 ans, sur les territoires
de la Bolivie et du Pérou actuels. De véritables
chefs-d'œuvres précolombiens sont exposés dans
les deux pays.
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Utilisations
différentes des Cholas : portage agricole ou enfant
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Chapeau
melon des Andes
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ETHNIES COLLAGUAS & CABANAS :
la vallée de Colca fut depuis des temps immémoriaux
le foyer des ethnies Collaguas et Cabanas. Ces deux peuples, descendants
des Pucara de l’Altiplano et des Quechua de Cuzco, ont atteint
un niveau de développement exceptionnel grâce à
leur maîtrise de l’ingénierie hydraulique. Vous
pourrez différencier ces deux ethnies grâce à
leurs chapeaux : celui porté par les Collaguas est blanc
à paillettes et celui des Cabanas et brodé et très
coloré.
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Scènes
de vie rurale à Cabanaconde
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Portraits
de femmes Cabanas à Cabanaconde
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ART TEXTILE : les tissus
ont une fonction sociale, ils sont conçus pour la fête
(le mariage) ou pour porter le deuil. L’art du textile est
totalement maîtrisé lors de l’arrivée
des Espagnols. Élaboration des fibres végétales
et animales : elles étaient nettoyées, cardées
(démêlées) puis filées avant d’être
teintes. La couleur pouvait être naturelle blanche, marron,
rosâtre pour le coton. La laine des camélidés
(alpaga, vigogne ou lama) était blanche, grise, noire ou
marron. La teinture existait grâce à des pigments
végétaux et animaux : le rouge vient de la cochenille
; le bleu provient de l’indigo ; le jaune provient du mollé
ou faux poivrier ; le marron provient des graines de caroubier
; le violet/pourpre provient du murex ; le vert provient de la
combinaison entre jaune et bleu ; l’orange provient du mélange
jaune et rouge. Les tissus étaient fabriqués sur
des métiers qui pouvaient être portés à
la ceinture, horizontaux (travail moins délicat) ou verticaux
(tissus plus fins).
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Chola
pour un enfant
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Eglise
coloniale (1784)
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Mariage
à Cabanaconde : bouquets fleuris assortis de friandises
énormes
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Mariage
à Cabanaconde : sortie de l'église haute en couleurs
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