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CABANACONDE ET RANDONNÉES :
Cabanaconde est lentrée principale pour réaliser
toute activité de trekking à lintérieur
ou au dessus du canyon de Colca. Tous les sentiers partent de
Cabanconde et il sagit sans aucun doute du lieu indiqué
pour lacclimatation et la reconnaisance des lieux. Demander
le chemin vers le "Gran Mirador de Achachiwa", en 10
mn, on parvient à l'un des plus beaux points de vue sur
le canyon. Vue étonnante sur une bonne partie de la randonnée
qui descend à l'oasis de Sangalle (8h A/R retour minimum).
Une bonne manière de reconnaître le parcours de visu.
Autre option : la visite des "ruines de Kallimarca"
(voir page "Canyon de Colca). Cabanaconde offre dautres
activités, comme le vélo, léquitation,
la route des chutes de Hualca-Hualca (6025 m)...
FÊTE
DE VILLAGE :
très
colorée sur 3 jours à partir du
18 juillet avec musique, danses, corridas, feux d'artifice,
fanfares, bière vin chaud local (calentita : thé
au citron et pisco)
LA CORRIDA :
mot
espagnol, de correr, "courir" est une forme de course
de taureaux consistant en un combat à l'issue duquel le
taureau est mis à mort. Se déroulant dans des arènes,
la corrida est un spectacle tauromachique, issu d'une longue tradition
puisque sa forme actuelle, où la mise à mort est
effectuée par le matador, à pied et armé
de sa seule épée, remonte à Francisco Romero,
dans la première moitié du XVIIIème siècle.
Une corrida commence par un
PASEO,
le défilé initial de tous les participants.
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Fête
de village du 18 au 20 juillet autour de la Corrida : parades
des écoles et des enfants. Paseo de tous les participants
à la corrida... sur la place des Armes
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LA TAUROMACHIE : les "jeux"
taurins s'implantent en 1538 au Pérou. On connaît
mal l'histoire de l'implantation de la tauromachie au Pérou.
Il paraît vraisemblable qu'elle a suivi à peu près
la même "ligne" que son implantation dans les
autres pays d'Amérique latine d'influence espagnole. On
peut constater que dans les Andes centrales, même dans les
bourgs les plus perdus des sierras péruviennes, le spectacle
taurin jouit d'une grande popularité. Le nombre de nouvelles
arènes construites dans des villes de faible importance
dans les régions andines, en sont encore la preuve. Au
Pérou, la tauromachie a inspiré un artisanat très
actif sur le thème de la représentation du taureau.
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Corrida
: paseo des participants à la corrida, participation musicale
d'un habitant, fanfare défilant jusqu'à l'arêne
de Cabanaconde
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1. LE
DÉROULEMENT DÉTAILLÉ DE LA CORRIDA :
le jour même de la corrida, à midi, a lieu le
SORTEO, répartition des
taureaux entre les matadors par un tirage au sort. Le sorteo est
fait en présence du président de la corrida et d'un
représentant de chacun des 3 matadors. Préalablement
au sorteo, les représentants des matadors inspectent les
taureaux, puis ils forment les lots en essayant de répartir
les taureaux le plus équitablement possible en fonction
de leurs facilités ou difficultés supposées.
Les numéros des taureaux sont inscrits par paires sur de
petits papiers (traditionnellement du papier à cigarettes)
par le représentant du plus ancien des matadors ; les papiers
sont ensuite roulés en boule par le représentant
du matador le plus jeune, puis mis dans le chapeau du mayoral
(régisseur) recouvert d'un journal. Chacun tire alors une
boule par ordre dancienneté, le représentant
du matador le plus ancien en premier.
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Enclos
pour taureaux, arêne de Cabanaconde, la musique accompagne
le paseo et fait patienter le public entre deux taureaux
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2. LE DÉROULEMENT DÉTAILLÉ
DE LA CORRIDA : la corrida commence par un défilé
de tous les participants : le PASEO
(ou paseíllo). À l'heure prévue, le président
présente un mouchoir blanc ; aux accents dun paso
doble le cortège s'ébranle, précédé
par les alguaziles (ou alguacilillos). Viennent au premier rang
les trois matadors, classés par ordre d'ancienneté
: à gauche (dans le sens de la marche) le plus ancien,
à droite le deuxième d'ancienneté, au milieu
le moins ancien. Si un torero se présente pour la première
fois dans la plaza, il avance tête nue, sinon il est coiffé
du chapeau traditionnel, la "montera". Derrière
suivent les peones, classés également par ancienneté,
puis les picadors, classés eux aussi selon l'ancienneté.
Viennent ensuite les areneros ou monosabios, les employés
des arènes qui ont pour fonction de remettre en état
la piste entre deux taureaux. Vient enfin le "train darrastre",
l'attelage de mules chargé de traîner la dépouille
du taureau hors de larène.
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Torero
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Matador
et sa cuadrilla (subalternes officiels) dans l'arêne, toreros
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Monosabio
(valet de piste)
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3. LE DÉROULEMENT DÉTAILLÉ
DE LA CORRIDA : puis vient l'heure du combat, en
espagnol "LIDIA". Une corrida
formelle comprend en principe la lidia de six taureaux. Pour chacun
d'entre eux, la lidia se déroule selon un protocole immuable.
Ce protocole est décomposé en trois parties, appelées
tercios ("tiers") : au cours de la première partie,
le tercio de pique, deux picadors affrontent le taureau et le
blessent à l'aide d'une longue pique, ce qui permet à
la fois de l'affaiblir et d'évaluer son comportement. Au
cours du deuxième tercio, le tercio de banderilles, des
banderilleros, voire le matador lui-même, plantent trois
paires de banderilles dans le dos du taureau. Enfin, lors du troisième
tercio (la mise à mort proprement dite), le matador, après
une faena, une série de passes exécutées
avec sa muleta, met à mort le taureau par l'estocade portée
avec son épée.
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Toreros
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Les areneros
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Homme
et enfant alguaziles, "policiers" de la place
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LA
TAUROMACHIE :
considérée
par les aficionados et nombre de ses historiens comme un art,
la corrida a inspiré de nombreux créateurs aussi
bien en peinture, qu'en littérature, en musique et au cinéma.
Cependant, dans un contexte où le désintérêt
pour la corrida, voire son rejet, gagnent du terrain, nombre de
ses opposants (dont moi) l'assimilent à de la torture proposée
en spectacle, et réclament son interdiction.
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Pièces
de taureau sur plateaux
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Toreros
: après la mise à mort
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