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CHÂTEAU
ROYAL :
Au
IXème siècle, une forteresse
fut élevée sur une des collines
dominant la Vltava. Les environs du fort
prirent le nom de Hradcany (quartier du
château), tandis que la cité
qui prospéra entre le château
et la rivière fut baptisée
Malà Strana (petit côté).
Au XIIème siècle, un pont
fut jeté entre les berges de la Vltava,
qui ne cessèrent alors de se développer
et de s'enrichir de s'enrichir de multiples
églises et palais.
Des rives de la Vltava, l'imposant château
royal de Prague semble quelque peu austère.
Pourtant, son enceinte recèle une
véritable ville dans la ville. De
pittoresques ruelles jalonnées de
petites places entourent le vieux palais
royal, la cathédrale et bien d'autres
édifices, dont une basilique romane
et des fortifications. Prévoyez suffisamment
de temps pour visiter les joyaux historiques
de Prague : le château et ses musées,
ainsi que la cathédrale Saint-Guy.
Palais
Schwarzenberg :
Un
édifice à pignons de style
Renaissance décoré de magnifiques
sgraffites, sans doute les plus beaux de
Prague. Bâti à l'origine pour
la famille Lobkovic, ce palais fut acheté
par les Schwarzenberg en 1719. Aujourd'hui,
il abrite le musée d'Histoire militaire.
Cathédrale
Saint-Guy :
Sertie
dans un cadre magnifique, la cathédrale,
l'une des plus belles cathédrales
gothiques d'Europe, domine la Vltava. Elle
s'élève dans la troisième
cour du château de Prague, sur le
site d'une rotonde datant de 929. En 1344,
Prague acquit le statut d'archevêché
; le roi Jean de Luxembourg, qui régna
de 1310 à 1346, décida alors
de la doter d'une église digne de
son rang. Il fallut six cent ans pour l'achever.
Le clocher principal s'élève
à 96 mètres, il est constitué
d'un dôme à bulbe. Avant l'ajout
de la façade occidentale, l'entrée
dans la cathédrale se faisait par
la Porte d'Or. Symbole de la gloire impériale,
celle-ci ornée d'une mosaïque
quie est composée de plus d'un million
de fragments de verre coloré représentant
Charles IV et Elisabeth de Poméranie
agenouillés devant un Christ en majesté.
De part et d'autre du couple royal se déploie
une représentation du Jugement dernier.
Construite en 1908, l'immense rosace qui
s'ouvre au-dessus du portail s'harmonise
parfaitement avec la structure gothique.
Basilique
Saint-Georges :
A
l'occasion de sa restauration, la plupart
des ajouts baroques ont été
sacrifiés au profit du style roman
d'origine. Une première église
fut bâtie sur ce site en l'an 920
(Saint-Georges est donc antérieure
à Saint-Guy). Flanqué de ses
deux clochers caractéristiques, l'édifice
actuel remonte à 1142, tandis que
sa sombre façade date des années
1670.
Ruelle
d'Or :
Flanquée
de la tour Blanche et de la tour Dalibor,
la ruelle d'Or s'étire le long des
remparts du château. Cette charmante
venelle, aujourd'hui bordée de maisonnettes
peintes de couleurs vives, fut le fief des
alchimistes sous le règne de Rodolphe
II (1576-1611). A l'origine habitée
par les gardes de l'empereur, elle tient
son nom des orfèvres qui l'investirent
à la fin du XVIIème siècle
et des alchimistes qui les avaient précédés. |
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Vues
générales sur le Château
royal, palais Schwarzenberg
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Portes
du château et relève de la
garde d'honneur dans la première
cour du château, à midi
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Relève
de la garde d'honneur en "fanfare"
dans la première cour du château,
la garde royale avec la porte Mathias
au second plan
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Palais
Schwarzenberg, façade de la cathédrale
Saint-Guy dans la troisièrme cour,
ruelle de la Tour des Poudres, cathédrale
de dos et côté sud
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La
Porte d'Or et l'horloge sur le côté
sud de la cathédrale Saint-Guy,
basilique et couvent Saint-Georges
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La
Ruelle d'Or et ses petites maisonnettes,
maison bleue où travailla Franz
Kafka
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Vues
du clocher de la cathédrale Saint-Guy,
ouvrage en cristal de Bohême
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