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LE
CARNAVAL :
la majorité de la population de l'Europe du Sud est
catholique. Elle célèbre le carnaval, période
de fête et de divertissement avant l'austérité
des 40 jours de carême, du mercredi des Cendres jusqu'au
jour de Pâques. Le carnaval de Venise est particulièrement
remarquable. Sur les canaux de la ville et dans les ruelles,
les Vénitiens en costumes somptueux et en masques d'un
autre âge rivalisent d'originalité. Préparez-vous
donc à mettre votre masque pour entrer dans le monde
théâtrale et coloré du "Carnevale"
! Il commence traditionnellement 12 jours avant le Mardi gras.
Cette fête vient des cultes païens romains d'où
l'origine remonte à 1094 et fut récupérée
par le christianisme. D'ailleurs son étymologie est
latine : carnis levare qui signifie "ôter, retirer
la viande", qui annonce les 40 jours de jeûne avant
Pâques. D'où le mot carême. L'objectif
traditionnel du carnaval est la libération des rôles
imposés, des inhibitions et des contraintes sociales.
Durant le carnaval, les codes sont inversés. On vit
une période de libération vis à vis des
autorités religieuses et royales. On nomme un roi de
fantaisie, souvent simple d'esprit. Un âne, symbole
de Satan, est vêtu des habits épiscopaux. On
porte un masque pour préserver l'anonymat... afin d'éviter
les représailles. Les origines du carnaval remontent
au XIIIème siècle avec un pic de gloire jusqu'au
XVIIIème siècle où il s'étalait
sur 6 mois du 1er dimanche d'octobre au Carême, avant
de disparaître provisoirement avec la chute de la République,
Mais en 1797, l'année de tous les malheurs pour Venise,
marqua la fin des festivités, le dernier carnaval sombra
dans la débauche et les dépenses fastueuses.
En 1805, sous la domination de Napoléon, le carnaval
fut interdit. Les autrichiens l'autorisèrent à
nouveau sous la forme privée quand ils revinrent au
pouvoir. Suite
de l'article page 2
LA
COMEDIA DELL'ARTE :
est
née au XVème siècle avec la première
comédie en prose d’Angelo Beolco, dit le Ruzzante,
où chaque personnage s’exprimait dans un dialecte
différent. À partir de là, chaque localité
voulut avoir son propre caractère. Les représentations
eurent d’abord lieu sur des tréteaux. Le comique
était principalement gestuel (pitreries). Dans la comédie
improvisée, le discours est sans cesse renouvelé,
les acteurs s’inspirant de la situation dramatique, des
circonstances de temps et de lieu, faisaient de la pièce
qu’ils représentaient une œuvre changeante,
incessamment rajeunie. Quant aux types comiques, ce sont les
mêmes que ceux de la comédie italienne : ses
masques et ses bouffons s’y retrouvent. Il y a d’abord
les 4 types principaux : Pantalon, le Docteur, le Capitan,
et les zannis ou valets, avec leurs variétés
de fourbes ou d’imbéciles, d’intrigants ou
de poltrons ; puis les amoureux, les Horace, les Isabelle.
enfin les suivantes : Francisquine...
LES
PERSONNAGES TYPE :
Les Zannis (valets
du petit peuple et personnages comiques)
: favorisant
et organisant la rencontre avec les amoureux. Polichinelle,
Tartaglia, Arlequin (personnage joyeux, bon vivant), Scaramouche
(le versant méchant d’Arlequin), Mascarille (fripon,
intrigant, maître en fourberies), Brighella (l’aubergiste
fourbe, rusé, adroit), Scapin (bouffon, fourbe, insouciant,
cupide)), Pagliaccio (le souffre-douleur)…
Suite
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Carnaval n°
1
