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ETAT
DU QUINTANA ROO
Superficie : 50 483 km²
Nombre d'habitants : 874 963
Capitale : Chetumal
Le plus récent Etat du Mexique, créé
en 1974 sur la côte Nord Est de la péninsule
du Yucatàn, zone de basses terres tropicales
marécageuses et de plages blanches. La
capitale, Chetumal, port franc, est située
à l'extrême Sud près de la
frontière de Belize. Mais le centre attractif
de Quintana Roo est la station balnéaire
et île de Cancun, au Nord.
TULUM
:
la
ville dont le nom signifie murailles en yucatèque
s'appelait Zama (laube).
Bâtie sur un promotoire, elle permettait
de surveiller les routes commerciales maritimes.
Les canoës mayas longeaient la côte
jusqu'au Panamá où ils échangeaient
le sel et le miel de la région contre le
cacao, le jade et l'obsidienne.
Tulum est la seule ville maya implantée
sur le littoral du Mexique. |
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Temple
maya
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Groupe
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Plage
de Tulum
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Hamac
cabana
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Culte
maya pour la pleine lune
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ETAT
DU YUCATAN
Superficie : 43 379 km²
Nombre d'habitants : 1 658 210
Capitale : Mérida
Etat sur la péninsule du même nom,
au Sud Est du pays. Région basse, couverte
de forêt et de brousse épineuse,
le Yucatàn, centre jusqu'au Xème
siècle d'une culture maya très
avancée, est célèbre pour
ses sites archéologiques : Chichen Itzà,
Kabah, Uxmal, Mérida, la capitale de
l'Etat est une ville touristique, mais l'économie
de la région repose surtout sur le sisal
(henequén), cultivé pour ses fibres
avec lesquelles on fabrique cordes et filets.
CHICHEN
ITZA
:
important site archéologique du Yucatàn
réunissant les génies des constructeurs
mayas et toltèques. Nombreux monuments
: pyramide à quatre face dite El Castillo,
où, aux équinoxes, se projette
l'ombre du dieu serpent à plumes toltèque,
quetzalcoatl ; Caracol, ancien observatoire
maya ; temple toltèque des Guerriers,
vaste ensemble de colonnes serpentiformes. Cuba,
1517. Dans le port de Santiago, une centaine
d'hommes, pour la plupart sans fortune, montent
une expédition d'exploration, de troc
et de razzia à l'ouest des Antilles.
Francisco Hernandez de Cordoba et ses hommes
touchent le Yucatan. Ils longent la côte,
mais, attaqués par les indigènes,
doivent rembarquer. 2 ans plus tard, après
un nouveau voyage qui permit à Juan de
Grijalva d'établir les premiers contacts
avec les indigènes, une troisième
expédition, plus importante, appareille.
A sa tête, Hernan Cortes, un hidalgo d'Estrémadure.
Il réunit 11 bateaux, des stocks de nourriture
et d'armement, 508 soldats, 109 marins, 16 chevaux
et une dizaine de canons. Les navires quittent
Cuba en 1519.
Etat du Yucatan, inscrit à l'UNESCO en
1988. Les Toltèques et les Aztèques
l'appelaient Quetzalcoatl, les Mayas, Kukulcan.
Le "serpent avec les plumes de l'oiseau
quetzal" (traduction littérale du
nom) était le protecteur des prêtres
et des souverrains, le maître de la sagesse
et des vents. Dans le panthéon maya,
peuplé de divinités sanguinaires,
Quetzalcoatl-Kukulcan n'exigeait des fidèles
que des sacrifices de serpents, d'oiseaux et
de papillons. Mayas et Aztèques croyaient
qu'un jour il reviendrait sur la Terre pour
en faire son paradis. De sorte que, lorsque
Hernan Cortez débarqua, Moctezuma II,
l'empereur aztèque, le prenant pour ce
dieu, l'accueillit chaleureusement. Au IXème
siècle, longtemps avant l'arrivée
des Espagnols, le dieu-roi toltèque Quetzalcoatl
conquit la plus florissante ville maya du Yucatan.
Du moins, c'est ce que raconte une légende
à propos de Chichen Itza. Fondée
au Vème siècle, la ville connut
la prospérité pendant toute la
période classique. Puis, vers l'an 850,
elle fut prise par les Toltèques. Ou
bien (selon certains spécialistes) par
les Itzas, un peuple proche des Toltèques
: hypothèse corroborée par le
fait que le nom de la ville signifie "Bord
du puits des Itzas". Le caractère
exceptionnel de Chichen Itza naït de la
fusion parfaite entre la culture maya et la
culture toltèque, dans l'architecture,
la sculpture et la peinture comme dans ce que
l'on connaît des us et coutumes des gens
qui y vécurent jusqu'en 1400, date à
laquelle, mystérieusement, la ville fut
abandonnée.
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Ancien
marché
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Escalier
du temple
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CHICHEN
ITZA (suite)
:
le
site comprend deux parties. La plus ancienne,
Chichen Viejo, contient surtout des édifices
de la période classique. Les constructions
les plus monumentales se trouvent dans l'autre
partie, Chichen Nuevo. La pyramide qui s'élève
à 55 m de haut au-dessus de la plaine
est dédiée au dieu Quetzalcoatl-Kukulcan.
Baptisée El Castillo (le Château)
par les Espagnols, elle présente sur
chaque côté un escalier vertigineux
de 91 marches. Si l'on additionne ces marches
à celles de la plate-forme d'entrée,
cela fait 365, autant de jours au calendrier
El Caracol (l'Escargot), une construction
en forme de colimaçon qui servait d'observatoire,
atteste les connaissances astronomiques des
habitants. De plus, les jours d'équinoxe,
au coucher de soleil, les têtes de serpents
sculptées dans la pierre au début
de l'escalier principal du Castillo projettent
leur ombre jusqu'au temple situé au sommet
de la pyramide, créant un dessin sinueux,
symbole du dieu.
A l'intérieur du temple de la pyramide
de Quetzalcoatl-Kukulcan se trouve un trône
en pierre en forme de jaguar, serti de fragments
de jade. On peut voir d'autres représentations
de ce félin, symbole de la classe guerrière
toltèque, dans le temple des Guerriers
et dans celui des Mille Colonnes, tous deux
situés autour de la grande place toltèque,
ou encore dans l'élégant temple
des Jaguars. Ces édifices sont tous richement
décorés de bas-reliefs et de sculptures
aux détails très soignés
: jaguars dévorant des curs humains,
guerriers, prêtres, masques du dieu de
la Pluie, Chac, aigles et serpents à
plumes. Chichen Itza possède le terrain
de jeu de balle le plus grand et le plus décoré
de Méso-Amérique. Il mesure 90
m de long, et les murs qui l'entourent sont
ornés de bas-reliefs parmi les plus extraordinaires
de l'art maya : l'un d'eux représente
la décapitation d'un joueur, en présence
de ses compagnons d'équipe. Aux deux
extrémités du terrain, on voit
encore les anneaux de pierre en forme de serpent
à travers lesquels les joueurs devaient
faire passer la balle.
On connaît mal les règles de ce
jeu et on ne sait toujours pas de façon
certaine si l'on sacrifiait en fin de partie
les perdants ou bien le capitaine de l'équipe
gagnate. En tout cas, il est certain que le
jeu de balle constituait le moment le plus important
des rituels religieux. Dans le Popol Vuh,
texte qui rapporte la création des Mayas,
les dieux-héros affrontent les démons
dans le jeu de balle. En l'occurence, c'était
l'avenir de tout un peuple qui était
en jeu.
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