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Lisbonne
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Périphérie
Lisbonne
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Environs
Lisbonne
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Nombre
d'habitants à Lisbonne en 2001 : 564 657 ; 2
812 000 habitants dans l'agglomération en 2007
Capitale
du pays, sur la rive nord de l'estuaire du Tage. Phénicienne,
puis romaine, la ville fut conquise par les Wisigoths,
par les Maures (714) et reconquise en 1147 par Alphonse
1er. Elle devint capitale du royaume portugais au milieu
du XIIIe siècle, des grandes découvertes
(qui furent tout d'abord l'uvre de marins portugais)
et de l'expansion coloniale.
A
la fin du XVème siècle et au début
du XVIème siècle, le roi Manuel 1er, stimulé
par les succès coloniaux des conquistadores portugais,
a permis l'éclosion d'un style gothique particulier
au pays, l'art manuélin. On en trouve des traces
les plus brillantes à Lisbonne (tour de Belém,
monastère des Hiéronymites)...
Au début du XVIème siècle, le port
était le grand centre européen du commerce
d'outre-mer, redistribuant les épices d'Orient,
commerce relayé, dès la fin du XVIe siècle,
par celui des produits tropicaux du Brésil et
d'Afrique. Le 1er novembre 1755, la ville basse (Baixa)
fut détruite par un temblement de terre. Le marquis
de Pombal (1699-1782) s'attacha à sa reconstruction.
La perte du Brésil au XIXe et, plus récemment,
des colonies africaines a porté un coup à
la ville. Le déclin a cependant été
en partie compensé par l'exode rural dont la
ville fut le principal pôle d'attraction et par
l'industrialisation (récente, surtout depuis
1945).
Centre
financier, commercial et industriel du pays, Lisbonne,
aujourd'hui, s'étale largement sur les 2 rives
du Tage ; les industries se sont concentrées
sur la rive Sud (Seixal, Barreiro, Alhandra) ; pétro-chimie,
constructions navale et mécanique, sidérurgie,
textile, agro-alimentaire.
La
ville présente un bel ensemble d'édifices
de la seconde moitié du XVIIIe siècle
(la Lisbonne pombalienne) et quelques monuments antérieurs
au tremblement de terre de 1755 ; cathédrale
romane Sé Patriarcal, monastère des hiéronymites
de Belém (XVIe siècle), églises
de la Madelena, de Sào Vicente de Fora (XVIe
siècle).
La
ville haute, moins touchée par le cataclysme,
a conservé quelques-uns de ses vieux quartiers
dont l'extraordinaire Alfama, dédale de ruelles
étroites et tortueuses, d'impasses et d'escaliers,
évoquant la vieille Lisbonne des Maures, mais
où les murs et la lumière rappellent
plutôt la Bretagne que les côtes africaines.
Le musée d'Art ancien de la ville est l'un des
plus grands musées de peinture européen.
Bâtie
sur sept collines dont chacune englobe un quartier,
Lisbonne occupe l'un des plus jolis sites urbains d'Europe,
ce que l'on peut également vérifier en
prenant l'un de ses funiculaires ou en gagnant l'un
des nombreux belvédères.
Outre les monuments de style manuélin précités,
il faut voir les places du Rossio et du Commerce, le
château Saint-Georges, les églises (dont
l'église baroque Madre de Deus et la surprenante
église du Carmo, qui a perdu sa nef), les musées
(musée d'art contemporain du Chiado, musée
national de l'Azulejo, musée des Beaux-Arts),
les palais (Palais national de Queluz, Palais des marquis
de Fronteira), le jardin botanique de l'Ecole polytechnique,
le monument aux Découvertes, avec Henri le Navigateur
en figure de proue, le parc de Monsanto et son château,
le marché aux puces du campo de Santa Clara et
les vieilles rues typiques du Bairro Alto et surtout
de l'Alfama : deux quartiers où, en étant
bien conseillé, on peut entendre encore le vrai
fado.
Il faut voir aussi la Lisbonne d'aujourd'hui et son
parc des Nations, qui héberge "l'Océanorium",
la plus vaste réalisation de ce genre au monde,
sur le site de l'exposition universelle de 1998. Ou
encore ses docks (docas), transformés en bars
et lieux branchés.
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CARTE
DE LISBONNE
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Autre
plan détaillé de Lisbonne :
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Plan
des Bus :
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Plan
du Métro :
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