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DJAKARTA
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anciennement
Batavia, capitale du pays, sur la côte Nord de Java.
Ancienne métropole des Indes néerlandaises (fondée
en 1619). L'architecture des alentours de la place Merdeka
ou du Menteng conserve l'empreinte hollandaise. Les Kampongs
("villages"), quartiers suburbains d'aspect rural,
et les gubucks ("bidonvilles") se multiplient autour
de la ville, la plus peuplée du Sud-Est asiatique.
Djakarta est aussi le plus grand port du pays (à Tanjungpriok),
et le principal centre commercial et industriel. Dans le quartier
de Jalan Jaksa, situé juste au Sud de la place Merdeka,
voici un quartier à part, horizontal et non vertical,
paisible et convivial, un quartier villageois en somme, avec
des coqs, des poules et des chats qui traînent dans
les courettes envahies par les herbes folles... à deux
pas des gratte-ciels de verre fumé de la "City".
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Quartier
Jalan Jaksa de Jakarta
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YOGYAKARTA
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qu'est-ce
qui fait la richesse et le prestige de Yogya ? Il y a beaucoup
de réponses et on ne peut toutes les citer ! Parmi
celles-ci, la proximité du volcan Merapi, empreinte
d'une puissante signification mystique pour les javanais.
La trace de ses anciens royaumes : le plus grand monument
bouddhique du monde, Borobodur, et les temples hindouistes
de Prambanan, jaillissant vers le ciel. Les agriculteurs et
les terres d'une province parmi les plus fertiles du globe,
depuis plus de 2000 ans... Sa densité humaine (plus
de 1000 hab/km2) et sa densité d'humanité. Des
milliers de conducteurs de cyclo-pousse qui sillonnent la
ville... Enfin, des arts multiples : danses, wayang,
batiks et artisanats de tous les styles. Et puis Yogya, ne
l'oublions pas, est une ville royale ! Son Kraton (palais)
abrite l'héritier d'une lignée de sultans vers
qui tous les regards se tournent dans les moments importants.
Yogya, c'est aussi le berceau de la mystique javanaise, une
spiritualité complexe et particulière. Mais
qu'on ne s'y trompe pas : c'est une cité bien vivante,
jeune (pas moins de 55 universités)... en un mot, créative
!
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Salle
royale du palais
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Spectacle
de marionnettes (avec musiciens) au Kraton (palais)
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Becak
(pousse-pousse)
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Gamelan
(musicien)
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Prière
(répétition)
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Fabrication
artisanale du batik
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Sultan
Palace
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Hôtel
Perwita Sari
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Plat
en live
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VOLCAN
MERAPI :
signifiant
"lieu de feu", situé à 29 km de Yogya,
est le plus violent de tous, et le plus dangereux d'Indonésie.
Altitude : 2911 m. En activité permanente. C'est un
énorme dôme d'éboulis dans un cratère,
qui ne cesse de gonfler sous l'action de la pression et de
la chaleur. Ses éruptions se caractérisent par
des nuées ardentes, nuages de cendres brûlantes
qui dévalent ses flancs. Au sommet, côté
sud, un énorme chenal est creusé sur son flanc,
dans lequel dévalent parfois des énormes blocs
chauffés au rouge, visibles uniquement la nuit.
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Chenal
& travailleurs
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CANDI
PRAMBANAN :
à
17 km au nord-est de Yogyakarta, une plaine extrèmement
fertile s'étend au pied du volcan Merapi. On y retrouve
la splendeur et l'étrangeté du monde hindouiste
avec ses plus grandes divinités (Çiva, Vishnu,
Brahma et Ganesh), sa cohorte de sous-divinités et
ses ribambelles joyeuses et féroces de personnages
mythiques de l'épopée du Râmâyana.
Il s'agit là du plus grand centre religieux hindouiste
en Indonésie. 6 temples réunissant l'essentiel
des divinités de l'hindouisme : 3 grands et 3 plus
petits (consacrés aux montures des dieux).
TEMPLE
DE BOROBUDUR :
petit
clin d'il étymologique, le mot "Inde"
a accouché du mot "Indonésie". Ce
n'est pas par hasard !
Borobodur
:
le
plus grand monument bouddhique du monde est construit à
une cinquantaine de km de l'océan Indien, non loin
du volcan Merapi (d'où provient la terre volcanique
très fertile), à la croisée de 2 vallées
et rivières. Cette confluence de cours d'eau n'est
pas sans rappeler la confluence sacrée du Gange et
du Yumna, 2 fleuves sacrés de l'Inde. Facile d'accès
tout en étant bien protégée, la région
de Borobudur est un merveilleux écrin de rizières
et de palmiers. C'est un fabuleux monument de proportions
parfaites, mesurant 123 m de côté et haut de
34,50 m. Une curieuse pyramide basse, composée de 9
étages différents. Les temple est construit
avec près de 1 600 000 blocs de pierre volcanique.
On a compté 5 km de bas-reliefs, dont 1,5 km orné
de près de 500 statues représentant Bouddha
(300 actuellement).
Province de Jogyakarta.
Personnage écclectique et charismatique, sir Thomas
Stanford Rafles, un aristocrate au service de Sa Majesté
britannique, a lié pour toujours son nim à la
nature et à l'histoire du Sud-Est asiatique. La plus
grande fleur du monde, qu'il a découverte dans les
forêts de la Malaisie, s'appelle Rafflesia son
honneur. C'est lui également qui a eu le mérite
de redécouvrir l'un des monuments bouddhistes les plus
intéressants et les plus mystérieux de la planète.
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Borobudur
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Statue
de Bouddha
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Bas-relief
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Statues
et étages
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Gargouilles
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BOROBUDUR
(suite) :
depuis
toujours, les Javanais ont fait allusion au temple de Borobudur
(ce nom est en fait une abréviation de Bhumisan
Brabadura, "l'ineffable montagne des vertus accumulées")
mais, quand sir Raffles est arrivé en 1814 dans la
vallée où, d'après ses informateurs,
devait se trouver ce monument fantastique, il n'a vu que des
blocs éparpillés sans ordre dans la forêt,
à moiitié ensevelis sous des couches de cendres
volcaniques. Il a fallu 6 semaines de travail à 200
hommes pour les dégager des débris volcaniques
et de la végétation. C'était un puzzle
magnifique ; il ne restait plus qu'à remettre les pièces
à la bonne place. L'uvre commencée par
sir Raffles a été menée à terme
avec succès plus d'un siècle et demi plus tard,
grâce à l'UNESCO (1991). Aujourd'hui, le temple
de Borobudur se dresse majestueusement dans la vallée,
dans toute son ancienne splendeur. On sait qu'il a été
construit au VIIIème siècle par Smaragunta,
un souverain de la dynastie Sailendra qui a régné
sur l'île de Java du VIème au Xème siècle.
Les Sailendra sont une branche de la dynastie indienne des
Chandella (célèbre pour avoir édifié
les temples de Khajuraho), qui a abandonné le subcontinent
après avoir adopté le bouddhisme. La technique
de construction et l'iconographie sont donc "indiennes".
Mais on ne sait pas vraiment pourquoi ce temple a été
construit. Et les spéculations vont bon train sur la
nature symbolique et ésotérique de l'édifice.
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Gargouilles
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Stûpas
(cloches) en haut (symb Mont Merou)
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BOROBUDUR
(suite) :
Borobudur
est une sorte de pyramide dont la forme rappelle une fleur
de lotus, sacrée aux yeux de Bouddha, comportant 6
étages quadrangulaires en gradins, sur laquelle s'appuient
3 autres plate-formes circulaires sommées par un stupa
central. Le niveau inférieur du monument est décoré
de 160 splendides panneaux évoquant le monde des humains,
dominé par le désir ; les 5 suivants, en revanche,
sont ornés de 1 300 panneaux illustrant la vie de Bouddha
et des 43 bodhisattvas, ainsi que des épisodes tirés
des jataka. Les terrasses circulaires supérieures
ne présentent pas de bas-reliefs mais sont ornées
de petites stupas aux ouvertures carrées ou
en forme de diamant abritant les statues de 92 Bouddha Dhyani.
Les mains de chacune de ces statues font un geste (mudra)
indiquant l'une des 5 directions : l'est, avec le geste symbolisant
la prise de la Terre à témoin ; le sud, avec
le geste de la bénédiction ; l'ouest, avec le
geste de la méditation ; le nord, avec le geste indiquant
la libération de toute peur ; et enfin le centre, avec
le geste de l'enseignement de la vérité. Sur
l'ensemble se détache, imposant, le stupa qui
symbolise le Bouddha, l'Eveil, l'Infini.
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Bas-relief
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Prambanan
(vue)
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BOROBUDUR
(suite) :
en
observant un plan de Borobodur, il est évident qu'il
a été conçu comme un mandala,
ce "dessin sacré" constituant dans l'optique
du bouddhisme, de l'hindouisme et du jainisme (des grandes
religions de l'Inde) une carte du parcours tantrique vers
la purification. Au-delà de la magnificence du monument
et du raffinement de ses bas-reliefs et de ses sculptures,
le temple est donc avant tout une uvre philosophique,
grâce à laquelle les souverains de la dynastie
Sailendra ont voulu affirmer leur grandeur, tout en rappelant
aux hommes qu'ils ne peuvent aspirer à la vie éternelle
qu'en accomplissant des actions justes.
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Divinité
hindoue
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Candi(s)
: Çiva, Brahma, Vishnu (3 grands), Nandi, Angsa, Garuda
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