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LE
BURKINA FASO EN BREF
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PRÉPARER
VOTRE VOYAGE ET PARTIR QUAND ???
Voir
également rubrique "Infos
Utiles"
novembre
à février
mars à juin
juillet à octobre
LE
CLIMAT & TEMPÉRATURE
MOYENNE
(en
degré Celsius & jour / nuit) ???
/
Tropical
soudano-sahélien ; saison humide de juillet à octobre.
Bobo-Dioulasso (Ouest) & Ouagadougou (Centre) janvier 34/16,
avril 37/23, juillet 30/21, octobre 33/21.
LES
POINTS FORTS ET FAIBLES ???
Un
voyage qui se découvre peu à une originalité,
entre autres via le tourisme solidaire. Le français comme
langue de communication.
Une image et des infrastructures touristiques qui demandent à
être mieux définies.
LE
SHOPPING LOCAL
(pensez
bien au tourisme responsable)
???
Sculpture
en bois ou en fer, plateau couvert de cuir, tissus. Marché
et village artisanal de Ouagadougou sont des passages obligés.
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CONTINENT
: Afrique
(53 pays, 30 277 897 km², 710 millions d'habitants)
Système
politique : république à régime semi-présidentiel
Superficie
: 274 200 km²
Population : 15
757 000 habitants (2009) / Densité : 57 hab./km²
Part de la population urbaine (2007) : 16 %
Capitale : Ouagadougou
Organisation administrative : 45 provinces
Monnaie : franc CFA (XOF)
Langue officielle : français
Autres langues : dialectes locaux
Religions : islam 50 %, croyances traditionnelles
40 %, christianisme 10 %
Economie : coton, légumes verts, mines
Structure de la population par âge (2007) :
moins de 15 ans 47 % ; 15-65 ans 50 % ; plus de 65 ans 3 %
2007 : Taux de natalité 45 % ; Taux de mortalité
15 % ; Taux de mortalité infantile 81 % ; Espérance
de vie hommes 49 ans / femmes 52 ans
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Présentation
du Burkina Faso
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La croissance démographique et le surpâturage ont transformé
lancienne Haute-Volta en une terre aride et poussiéreuse.
La nature semble s'acharner sur le Burkina Faso. Les bonnes intentions
des dirigeants de cet Etat enclavé de l'Afrique de l'Ouest,
n'ont pu avoir raison de la nature du terrain et des caprices du
climat. Et, surenchérissement à la dureté de
l'environnement, le chômage et la sécheresse ont provoqué
des manifestations de mécontement. Mais le gouvernement révolutionnaire
qui a changé en 1984 le nom de Haute-Volta en celui de Burkina
Faso (la patrie des hommes intègres), a beaucoup de difficultés
à s'attaquer à des problèmes que l'honnêteté
seule ne peut résoudre.
Une partie de ces problèmes a la colonisation (1890-1960)
pour origine. C'est au cours de cette période que le travail
forcé, instauré dans les plantations de la Côte-d'Ivoire
voisine, commença à drainer vers le sud les forces
vives du Burkina. A l'exemple des autres pays sahéliens agricoles,
la longue saison sèche annuelle chasse également vers
les pays côtiers (Côte-d'Ivoire et Ghana) les jeunes
à la recherche d'un travail.
Depuis l'indépendance, le gouvernement s'est en outre lancé
dans une campagne d'émancipation des femmes (campagne contre
l'excision). Mais l'aridité du sol reste un problème,
et les efforts à faire dans le domaine social (santé,
habitation, approvisionnement en eau potable) sont immenses. De
plus, l'analphabétisme touche à peu près 90
% de la population, et le taux démographique est l'un des
plus élevés du monde.
La plus grande partie du Burkina se trouve en zone sahélienne,
notamment le nord, proche de la vallée du Niger et le plateau
central au sol latérite pauvre et aride où vit la
majeure partie de la population. La détérioration
du sol ne cesse de s'étendre. A Ouagadougou, la capitale,
au centre du plateau Mossi, on se souvient encore de l'époque
où la savane arborée couvrait la région. Actuellement,
seuls les arbustes parsèment un paysage devenu incroyablement
aride. La famine a touché l'extrême nord, où
les récoltes ont été déficitaires, car
les pluies ont diminué d'années en année.
Environ 90 % de la population vit de l'agriculture. Le mil, le sorgho,
le maïs et les haricots sont les principales cultures vivrières.
Environ 70 % des exportations sont constituées par le coton,
l'huile (arachide et karité), et le bétail destiné
à la Côte-d'Ivoire et au Ghana. Les experts insistent
sur les dommages occasionnés aux cultures et au sol par le
surpâturage des troupeaux.
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Ouagadougou n'est pas
seulement la capitale du Burkina, c'est aussi le centre du royaume
des Mossis qui constituent la majorité de la population.
Leurs royaumes, à la tête desquels se trouvaient
les nabas, se sont solidement implantés dans la région
depuis le XVème siècle. De nombreuses communautés
habitent le Burkina. A côté des Mossis du Centre,
on trouve les Bobos et les Dioulas qui pratiquent l'agriculture
dans les régions plus fertiles du sud-ouest. Vivant en
symbiose avec les sédentaires, les Peuls, pasteurs semi-nomades,
vivent sur l'ensemble du pays, tandis que quelques Touaregs viennent
faire du commerce sur les marchés du nord.
Environ 90 % des Burkinabés (les habitants du Burkina)
vivent en zones rurales. L'habitat est le plus souvent dispersé
en "concessions" d'une dizaine de cases, dont la forme
dépend de l'origine ethnique, notamment en pays Mossi.
Ces concessions abritent souvent des familles élargies
de plusieurs dizaines de personnes. Pour ces populations, connues
dans toute l'Afrique de l'Ouest pour leur ardeur au travail et
leur ingéniosité, la longue saison sèche
du mois de novembre au mois d'avril engendre l'inactivité
dans le travail de la terre et l'incertitude des récoltes.
Malgré les efforts de ses habitants, le Burkina ne survit
que par l'aide internationale et les migrations temporaires de
ses travailleurs vers les industries et les plantations des pays
côtiers.
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SUR
LE CHEMIN DU THÉÂTRE AU BURKINA FASO
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"Un projet est
une histoire, une histoire naît souvent d'une rencontre"
Alors, c'est l'histoire d'une rencontre entre 2 associations,
"Europe Echanges"
et "Théâtre au village",
au cours d'un forum des associations en septembre 2001 à
St Jacques sur Darnétal (76).
Céline Coirre, ex-coordinatrice de Théâtre
au village, a été attirée par les actions
d'Europe Echanges et a décidé de faire plus ample
connaissance avec cette association.
Europe Echanges a pour objectif de mettre en place des jumelages
à thème avec des pays européens. Peu concerne
le théâtre, c'est pourquoi il était intéressant
pour Théâtre au village de proposer à Europe
Echanges un travail en commun.
Mis à part son désir de développer le théâtre
en milieu rural, l'association Théâtre au village
avait également pour objectif de favoriser l'accès
au théâtre pour tous, de favoriser le théâtre
interculturel et intergénérationnel, de démocratiser
le théâtre. Aussi, étendre ses objectifs et
ses volontés vers un pays africain, le BURKINA FASO, était
fabuleux.
Le théâtre est un art riche, simple, émouvant.
Le pratiquer ou l'observer procure des sensations incomparables
à d'autres, procure des frissons, de l'émotion.
Partager notre théâtre du nord, à travers
différentes techniques : le conte, la musique, le cirque,
la danse, vers un public africain suscitera forcément des
échanges très riches.
Voici tout simplement l'intérêt et la motivation
de ce projet : l'échange culturel et artistique entre 2
nationalités.
Les habitants des villages de Tikaré, Rouko et Manegtaba
sont en marge de l'offre artistique et théâtrale
de la France. Peut-être ne la connaissent-ils pas ou peu.
C'est pourquoi, il est intéressant de leur permettre de
la découvrir, de la pratiquer et de la confronter à
leur pratique artistique.
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